Association IBAKWE

Association IBAKWE

Lauréat du Prix du Public pour la Paix
dans la catégorie Groupe solidaire pour la paix

Dans la catégorie GROUPE SOLIDAIRE POUR LA PAIX, le lauréat est le groupe rwandais IBAKWE qui a récolté 58 % des actions de soutien du public (et presque le double du minimum de points requis dans sa catégorie pour être finaliste)

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IBAKWE est une association de personnes formées à l’Institut de formation humaine intégrale de Montréal (IFHIM), au Canada.

En kinyarwanda IBAKWE signifie le courage, l’audace et la rapidité. Travailler avec Ibakwe, c’est travailler avec volonté et enthousiasme vers un objectif commun, celui de : « Former des bâtisseurs de ponts pour la paix ». Ibakwe évoque aussi un aigle qui plane au-dessus de ses petits pour les réveiller et leur apprendre à voler.

L’esprit qui anime les membres d’Ibakwe, c’est de devenir de plus en plus des hommes et des femmes habités par l’amour universel, capables d’acquérir plus de liberté intérieure et de former les personnes à devenir des bâtisseurs de ponts pour la paix dans leur milieu.

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Après le drame du génocide au Rwanda en 1994, la nécessité d’aider les personnes à se redresser et à construire la paix est devenue encore plus urgente. Des appels venaient de partout.

Cela fait presque 20 ans que des personnes de deux ethnies sont formées à devenir  des bâtisseurs de ponts pour la paix au cœur des différences.  Cette formation est ouverte à toute personne: croyante et non croyante, riche et pauvre, noire et blanche, instruite  et analphabète, jeune et adulte, homme et femme. À travers tout le pays, dans près de 1000 sessions (depuis 1998), des enfants, des jeunes et des adultes ont pu recevoir une formation qui fait d’eux des « secouristes de paix » ou des « Bâtisseurs de Ponts de Paix [1][1]». Parmi eux, il y a des agents de santé mentale, des médecins sans frontière, des paysans, des agriculteurs et éleveurs, des agents de la Caritas Rwanda, des veuves du génocide, des femmes de prisonniers. Un membre du groupe d’IBAKWE a fondé un orphelinat et un autre membre a pris en charge une trentaine d’enfants dont les parents avaient été tués pendant le génocide.

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Le groupe a aussi œuvré avec les agents de Gacaca[2] (tribunaux villageois) et continue à travailler avec les centres de santé, les écoles primaires, secondaires, les universités, les centres de pastorale, les familles, les camps de réfugiés ainsi que les maisons de formation religieuse. Les étudiants à l’école ou en vacances ainsi que les jeunes dans leurs associations sont touchés par le groupe. Plus de 1000 personnes sont rejointes chaque année soit par des sessions, soit par des suivis personnels. Grâce à la formation acquise,  ces personnes ont retrouvé la force et la paix du cœur, elles sont devenues des multiplicateurs dans leur milieu.

Se former à bâtir des ponts de paix

Au cours des sessions, les participants posent un regard sur la réalité du monde, de leur pays, de leur région et de leur famille. Un regard est aussi posé sur la vie quotidienne pour y découvrir comment chacun cherche à bâtir des ponts pour la paix. Par des prises de conscience, les participants apprennent, avec leurs forces vitales humaines, à détruire les murs qui séparent et à regarder l’autre comme une personne. Ainsi, les participants sont appelés à vivre l’expérience de l’expédition en partant deux par deux dans les collines pour rencontrer des inconnus, pour construire des ponts de paix.

De plus, on ne peut pas être bâtisseurs de paix sans savoir comment gérer le stress et comment garder l’équilibre des énergies physiques et psychiques. Les participants apprennent donc à écouter leur corps et à veiller à ce que l’hostilité ne paralyse pas leurs forces vitales humaines pour qu’ils saisissent de l’intérieur comment vivre l’amour universel qui voit l’autre comme une personne au-delà des différences.

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Des couples et des familles de paix

Les membres du groupe Ibakwe ont été personnes ressources durant trois sessions offertes par l’IFHIM de 2012 à 2014 à des couples de Byumba pour qu’ils deviennent « des familles de paix ». Suite à ces sessions, les couples ont commencé à effectuer des changements dans leur vie ainsi que dans leur façon d’agir avec leurs enfants. Ces personnes ont aidé des couples de leur voisinage au Rwanda et même en Ouganda pour que leur famille aussi devienne des familles de paix. Ils ont voulu partager ce qu’ils avaient reçu.  Cette expérience de Byumba a inspiré les membres du groupe Ibakwe pour d’autres régions du Rwanda. Ainsi plusieurs couples ont été rejoints à Kabgayi, Mbazi, Huye, Busoro, Cyangugu, Nyamata, Ngoma, Rusumo, Remera. Le chemin expérimenté permet de préparer de véritables « couples de paix » qui engendrent des « familles de paix ».

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Des témoignages

«Une jeune fille vouait une haine implacable aux personnes qui avaient tué les membres de sa famille. Elle les connaissait et ne voulait pas les rencontrer. Elle les fuyait et cherchait comment elle pourrait se venger – même si la justice du pays faisait son travail. Après plusieurs années, à la suite de sessions de bâtisseurs de ponts pour la paix, où elle a appris à reconnaître la personne comme une personne, à gérer son hostilité et à gouter la joie de vivre des expériences de dépassement des obstacles pour créer des liens, elle en est arrivée à comprendre que seul l’amour peut apporter la paix. Elle est maintenant capable de leur parler et même d’apporter de l’aide quand ils en ont besoin. »

Voici un écho de Byumba, au Nord de Kigali, où a commencé l’expérience des Petits Bâtisseurs de Ponts de Paix[3]: «Ces jeunes ne se limitent pas à être disciplinés en classe et à obtenir de meilleurs résultats scolaires tout en jouissant du privilège de cette formation. Ils sont ouverts aussi à l’entourage, aux autres. Ils ont formé la collectivité des bâtisseurs de ponts qui nettoient l’église. Ils visitent des malades à l’hôpital, ils visitent des prisonniers, ils visitent des Bâtisseurs de Ponts de Paix d’un autre milieu. Ils ont formé une équipe de football. Ils ont sensibilisé les gens à aimer des écrits, surtout des écrits qui parlent de la vie. En d’autres mots, ils rayonnent dans leur milieu de vie et ont réussi à transformer leurs familles qui les considèrent comme des personnes et même, d’une certaine façon, comme des collaborateurs parce qu’ils s’engagent. »

« … J’avais un problème personnel : un frère qui avait été tué par un Interahamwe (…) Partout où j’allais, si je voyais un militaire, je ne pouvais pas supporter, je sentais un rejet. Quand j’ai vu la session sur l’impact de détruire les murs entre les personnes, j’ai vu le sens (…) Dans un échange avec une personne de la session (…), j’ai vu sortir mon propre problème et j’ai pu m’engager. En sortant, j’ai vu un groupe de militaires, c’était le premier endroit pour affronter mon mur ; je me suis approchée et j’ai dit bonjour à un ; il a dit : « je vois que tu as peur… pourquoi tu as peur?» Alors j’ai dit bonjour aux autres ! À présent, je ne me sens pas pareille quand je rencontre un militaire ; la peur est passée. »

IBAKWE, un groupe qui vit ce qu’il propose

Ce qui est touchant dans ce groupe, c’est que les membres d’Ibakwe qui travaillent ensemble appartiennent à des ethnies différentes. Des ethnies qui étaient, au moment du génocide, ennemies. D’autres personnes formées se sont jointes à ce groupe de base ayant toujours les mêmes objectifs: travailler à établir et à faire grandir la paix  dans le coeur des Rwandais; travailler afin que leur peuple soit de plus en plus humain et que la personne retrouve ainsi sa dignité et sa joie de vivre. Aujourd’hui, des milliers de personnes ont été rejointes par ce groupe IBAKWE. C’est la force de l’amour de la personne!

IBAKWE nous a aidés… nous sommes

– des femmes rescapées du génocide, souvent des veuves, sont capables de vivre un projet de vie, de se joindre aux femmes qui ont leur mari en prison à cause du génocide ;

– des enfants venant des camps des refugiés du Congo dans un orphelinat, des enfants abandonnés, non-accompagnés, rescapés du Génocide vivant ensemble pendant deux ans dans un même orphelinat ;

– des enfants, des jeunes de la rue, des jeunes de l’école primaire, secondaire et de l’université;

– des couples, des malades dans les hôpitaux, malades atteints par le sida, personnes âgées, assistants sociaux et personnels soignants, des religieuses et des religieux.

IBAKWE agent de réconciliation et de paix

« Après le génocide au Rwanda, le sentiment de peur, d’insécurité et de méfiance qui a régné dans le pays avait rendu difficiles les relations entre les ethnies.  Pour la réconciliation et la construction de la paix au Rwanda, IBAKWE a  formé des bâtisseurs de ponts de paix, c’est-à-dire des personnes multiplicatrices capables d’aider des Rwandais à se retrouver, à retrouver confiance en elles et dans les autres et à se rendre ainsi capables de rétablir autour d’elles les conditions de la réconciliation et de la paix. Grâce à la formation,  elles deviennent capables de contribuer à la paix plutôt qu’à la division et capables de défaire les préjugés qui les séparent. » 

« Pendant la période de jugement par les « Gacaca », les membres d’Ibakwe, par leurs interventions avec l’outil de l’actualisation des forces vitales humaines, ont contribué à ce que cela se fasse dans la justice et la paix. De plus leur présence a permis à tant de personnes d’aller jusqu’au bout de leur tâche. Ils ont aussi formé des secouristes de paix. »

« L’expérience montre que l’engagement d’IBAKWE a des effets très positifs et fournit une voie concrète vers la réconciliation. Les personnes qui participent aux formations deviennent   capables de résoudre leurs conflits par le dialogue, sans l’intervention de la police. »

 « Je suis missionnaire en Afrique (R.D.C) et je vois combien ce continent souffre de divisions tribales et de toutes sortes de violences. Si seulement des groupes comme IBAKWE pouvaient naître ailleurs ! La paix se répandrait, car la paix commence dans la personne et part d’elle. »

Naissance d’Ibakwe

C’est dans ce contexte d’après génocide que le groupe IBAKWE-Rwanda est né en l’an 1998. Les intervenants devenaient de plus en plus nombreux vu que les supérieures des communautés avaient invité  un grand nombre de personnes – et en invitent encore – à se former à Montréal dans le but de revenir aider les personnes à se remettre debout avec leurs forces vitales humaines.

Les personnes formées étaient déjà organisées en groupe de travail au Rwanda depuis 1996. Elles se réunissaient pour se soutenir et s’entraider et restaient toujours en lien  avec l’Institut de Formation humaine intégrale de Montréal. Vu le nombre croissant de personnes, est apparue la nécessité d’une organisation et d’un cadre de travail régulier. Ces vingt-cinq personnes formées à l’Institut et engagées sur le terrain, auprès du peuple rwandais, ont décidé de constituer l’association Ibakwe. Elles bénéficient toujours d’un suivi et d’un appui des professionnels de l’IFHIM.

En 2007, une auto-évaluation a révélé l’ampleur et la pertinence de l’action d’Ibakwe sur le terrain. Elle a permis une orientation découlant des besoins reconnus suite à une nouvelle étude de la société rwandaise.

1. Élisabeth Michaëly. « Au Rwanda, des personnes bâtissent des ponts de paix et nous inspirent », [http://www.24hpourlapaix.org/fr/content/former-les-artisans-de-la-paix] (site consulté le 30 septembre 2014).

2. « Gacaca est le nom rwandais pour tribunal communautaire villageois ». Source : Wikimedia Foundation. « Gacaca », in Wikipedia l’encyclopédie libre, [http://fr.wikipedia.org/wiki/Gacaca] (site consulté le 30 septembre 2014).

3  Elisabeth Michaëly. [http://www.24hpourlapaix.org/fr/content/former-les-artisans-de-la-paix].

36 réflexions sur “Association IBAKWE

  1. Heureuse qu’Ibakwe puisse être plus connu; et heureuse de lire des commentaires (dans comment voter) de personnes au Rwanda qui témoignent de l’engagement et de l’aide apportée par les membres d’Ibakwe; ce groupe qui est une flamme de vie et de paix au Rwanda depuis presque 20 ans. merci de le faire connaître… et de poursuivre sur ce chemin.

  2. Je sais que le groupe IBAKWE a été proposé pour la candidature du prix pour la paix et je le soutiens moi avec tant de personnes et de groupes ici au Rwanda qui ont bénéficié de ses interventions à travers tout le pays et même dans les pays environnants. Il y en a même qui partiront en caravanes au Centre Afrique pour intervenir auprès des personnes blessées dans ce pays. Au Rwanda les membres d’IBAKWE interviennent auprès des personnes traumatisées, auprès des familles, des enfants, des couples, des étudiants, etc., etc. La famille étant la cellule de base de la société, le groupe IBAKWE aide de nombreux groupes à découvrir d’une façon concrète et efficace comment on peut enrayer la violence à partir de l’éducation de la petite enfance. On ne cesse de demander leur intervention ici et là quand on a découvert à partir des changements constatés chez les personnes touchées par leur intervention. Je soutiens donc personnellement, avec l’appui de nombreuses autres personnes qui n’ont pas accès à l’internet, le groupe Ibakwe.

  3. J’appuis l’association Ibakwe. Elle forme les personnes au Rwanda dans un pays qui a connu le génocide. Elles vivent le pardon et elles sont guéries.

  4. Je fais partie des gens qui ont beneficié des accompagnements des membres du groupe Ibakwe. Et cela me fait avancer. ça me donne le goût de vivre et d’aider les autres à vivre!

  5. Ce groupe Ibakwe fait un travail de grande importance à travers tout le Rwanda pour construire la paix chez les personnes et dans la société.
    Des personnes blessées guérissent, des personnes avec la haine au coeur comprennent que seul l’amour peut construire la paix et décident de vivre dans l’amour et de pardonner. Des réconciliations se font, des liens se rétablissent dans les familles et la société. C’est un travail extraordinaire qui s’accomplit.

  6. Je connais le groupe IBAKWE pour son engagement dans tout le pays Rwandais pour aider les personnes à se redresser et à être des bâtisseurs de ponts de paix dans leur milieu.

  7. Bravo à ces personnes qui vivent une réconciliation et construisent ensemble une société de paix.

  8. Félicitations au groupe IBAKWE pour leur travail remarquable pendant toutes ces années
    où des personnes ont retrouvé le goût de la vie et ont pu à leur tour aider
    d’autres à se mettre debout. Que le Seigneur vous bénisse!

  9. ce que le groupe IBAKWE fait vaut la peine d’être connu pour le multiplier ! je vois de près la laideur et les atrocités de la violence et la nécessité de former des bâtisseurs de ponts de paix partout dans notre monde! c’est une grande urgence!

  10. Un grand bonjour à chacune d’IBAKWE. Ce fut une joie de lire tout ce qui se fait pour reconstruire la Paix au Rwanda. Je vous rejoins souvent en pensée et par le cœur. La Paix est d’ailleurs aujourd’hui
    si fragile partout dans le monde…Restons bien unis dans l’Amour et la Paix.
    Noheli nziza! Mama Andreya

  11. Je suis très contente de donner ma vote a IBAKWE, pour aider les personnes trouver leur forces et vivre la paix intérieur et entre eux

  12. Je connais Ibakwe. ils font du bon travail pour la population en matière de la paix

  13. Bonjour, je suis contente de connaitre votre travail. Que Dieu puisse donner toutes les grâces que vous avez besoin pour continuer à aider les personnes, spécialement pour favoriser la paix, l’amour. Merci!

  14. NOTRE MONDE A SOIF DE PAIX, MERCI DE PRENDRE SOIN DE CES ENFANTS QUI SONT L’AVENIR DE DEMAIN.

  15. Je suis heureux de soutenir la candidature d’IBAKWE car je connais certains de ses membres et j’admire beaucoup le travail merveilleux de réconciliation qu’ils-elles font pour leur peuple. IBAKWE c’est l’oxygène de l’Afrique qui permet que la vie, la Vraie Vie, reprenne le dessus après tant de blessures !!!
    Le salut de l’Afrique ne vient pas des puissants mais des petits et des humbles qui répandent l’amour des autre et de soi ! Voilà la Lumière des nations ! Tous mes vœux à IBAKWE !!!

  16. Pour avoir connu certain membre d’ Ibakwe en France je voudrai dire que cette association mérite grandement ce prix: Quoi de plus difficile que de faire la Paix dans un pays où deux ethnies se sont entretuées, leur démarche de réconciliation, de pardon, d’écoute avec une grande humilité est ADMIRABLE, et nous donne un beau témoignage.

  17. Association remarquable qui par son écoute, par une démarche de pardon et de réconciliation œuvre pour la paix dans un pays qui a connu un génocide dans une extrême violence

  18. Cette démarche de paix est important pour ce peuple qui a connu un génocide.
    Je vous remercie pour ce beau travail!

  19. Au Burundi, » Maggy, la femme aux 10 000 enfants » ( titre d’un livre chez Albin Michel) a fait ce même travail de réconciliation et certains bourreaux ont même adopté les orphelins de leurs victimes.
    Nous l’avons rencontrée 2 fois et la sérénité et le sourire de cette femme étaient incroyables.
    Nous avons beaucoup à apprendre de ces êtres simples et exceptionnels.
    Le CCFD-Terre Solidaire soutient des projets de réconciliation en Centre-Afrique, Congo … primordiaux avant de pouvoir penser le développement . Toujours à l’initiative de ses partenaires !
    Leurs témoignages sont des lumières dans nos vies de chrétiens.
    Je vote !

  20. je suis contente que des gens font des efforts pour être et faire des ponts de paix pour considerer la personne comme l’être le plus cher aux yeux de Dieu crée à son image

  21. Je suis solidaire avec vous dans ce travail. Merci pour votre élan aux services des plus pauvres.

  22. Je crois fermement que le groupe Ibakwe fait une différence importante auprès des personnes dans plusieurs villages du Rwanda. Le souci de ce groupe pour reconstruire la Paix entre les personnes quelque soit leur origine, leur ethnie, leur religion, leur langue dans un pays ayant vécu les atrocités d’un génocide est une puissante source d’espoir pour arriver à un respect mutuel à partir de l’amour dans le coeur des personnes. Cet amour inconditionnel est réalisable en acceptant d’abord de découvrir l’autre comme personne avec ses richesses et ses limites, sa culture, ses différences et aussi en acceptant de mettre de côté la peur qui nous empêche souvent d’oser aller à la rencontre de personnes différentes. La Paix dans notre monde ne peut venir que de notre désir d’aller à la découverte des personnes et de notre volonté de les considérer comme des personnes à part entière.
    À l’heure de la mondialisation, nous devrons sortir de notre race, langue, religion, pays, habitudes pour s’ouvrir aux autres peuples et s’enrichir de leurs valeurs, de leurs traits culturels, de leurs langues, etc…car nous sommes tous et toutes de la même humanité.
    Longue Vie au groupe Ibakwe!
    Diane Parent

  23. FELICITATION GROUPE IBAKWE POUR AVOIR REÇU LE PRIX DU PUBLIC POUR LA PAIX, JE ME SENS FIÉRE DE VOUS, CONTINUE DANS BELLE MISSION DE BÂTIR LA PAIX DANS VOTRE MILIEU, VOTRE TÉMOINAGE M’ENCOURAGE POUR M’ENGAGER DANS LA FORMATION ET FAIRE BIENTÔT LE MÊME QUE VOUS. LONGUE VIE À VOUS ET VOTRE PEUPLE.

  24. IBAKUE, Votre engagement fait la différence.
    Merci d`être au sein de votre peuple une étincelle de Paix pour aider d`autres a retrouver la Paix.

    Je sais que vous donner du temps a ce travail de réconciliation en actualisant les Forces Vitales.
    Les Couples se retrouvent dans l`amour grâce a ce travail que vous faites soutenue et accompagnée par les Professionnels de l`Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal. (IFHIM)
    Combien des personnes ont retrouve la Paix intérieur grâces a vos gestes, vos interventions.
    Je suis contente de lire leurs témoignages, il sont un signe de espérance, de transformation, qui le monde a besoin de connaître.

    Je vous embrasse a vous, membres d`IBAKWE, mais aussi toutes les personnes qui vous avez touchées. Je savoure avec eux la paix de vivre en harmonie avec soi et son entourage.
    Cette paix, que je souhaite pour toute l`humanité.

  25. felecitations de tout coeur avec vous en cette année de la miséricorde et la veille de la venue du petit enfant jésus parmi nous le Sauveur du monde le prince de la paix.agnès ettoute la communauté

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