À propos et contact

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À propos du Prix du Public pour la Paix (PPP)

Combien d’hommes et de femmes, de groupes, ayant consacré une grande part de leur existence à dénouer des relations conflictuelles et à créer les conditions de la paix, ne seront jamais reconnus? 

Bien sûr, des prix prestigieux couronnent annuellement les efforts d’un certain nombre d’artisans et artisanes de paix qui se sont distingués par leur courage et leur travail persévérant en vue d’une paix juste, durable et constructive. Mais combien d’autres, aussi dévoués, mais moins visibles en partant, resteront dans l’obscurité?

Le Prix du Public pour la Paix (PPP), initié en 2013 par une équipe de simples citoyens, se donne précisément pour mission de faire reconnaître auprès du grand public des artisanes, artisans et initiatives de paix moins connus que ce soit à l’échelle locale, nationale ou internationale.

Cette initiative citoyenne communie à l’esprit collaboratif de libre partage qui caractérise les nouveaux médias : toute personne peut proposer une nomination selon une procédure simple, appuyer les candidatures dès qu’elles sont validées et affichées sur le site du prix et sa page Facebook, puis diffuser / partager dans ses propres réseaux les profils des personnes nominées et leurs actions pour la paix.

Le processus de nomination et de soutien du public aboutit au dévoilement des lauréats  lors d’une journée de célébration web des initiatives et artisans de paix. Le PPP ne décerne pas un prix en argent mais contribue grandement à la reconnaissance des lauréats.

Les origines du Prix du Public pour la Paix

Le Prix du Public pour la Paix a été créé par un réseau de volontaires lors du premier évènement en ligne des 24 h pour la paix dans le monde en 2014. Initié à la suggestion des Antennes de la paix, cet évènement réunissait plusieurs partenaires internationaux dont L’Arche Internationale, L’Association Jean Vanier, ATD Quart Monde, le Bureau International de la Paix, Colectivo de pensamiento y acción Mujeres paz y seguritas – Colombia, Global Network of Religions for Children – Africa Youth Ministries, Instituto de transformación de conflictos para la construcción de la paz – Guatemala, JUSTAPAZ   Asociación Menonita  para Justicia, Paz y Acción Noviolenta – Colombia, L’organisation pour la Paix et la Cohésion Sociale – Côte d’Ivoire, Pax Christi International, SICSAL    Servicio internacional cristiano de solidaridad con les pueblos de América Latina –   Nicaragua y El Salvador, World Peace Forum and Youth Advocate Program, Inc., Etats-Unis.

Parcours d’une initiative en croissance

Les premiers lauréats du Prix en 2014

Lancée en novembre 2013, la première édition du PPP a récolté en deux mois 28 candidatures provenant de 13 pays. Parmi elles, le médecin congolais DENIS MUKWEGE qui a décidé d’ouvrir un hôpital pour soigner les femmes victimes de viol en République démocratique du Congo. Une jeune pakistanaise du nom de MALALA YOUSAFZAI était du nombre, future récipiendaire Prix Nobel de la Paix 2014, saluant son courage et sa détermination à promouvoir le droit à l’éducation pour les filles et les femmes de tous pays.

Les nominations étaient réparties en trois catégories au niveau local, national et international. Plus de 4450 personnes ont voté pour les candidats de leur choix dans chacune de ces catégories.

L’Amazonien RAONI, https://prixpublicpaix.org/laureats-2014/amazonien-raoni/ chef estimé pour sa défense des cultures autochtones et des forêts, reçut le prix « Artisan de paix de réputation internationale », tout comme le médecin palestinien IZZELDIN ABUELAISH https://prixpublicpaix.org/laureats-2014/izzeldin-abuelaish/, de Gaza, ardent protagoniste du dialogue entre Israéliens et Palestiniens; celui-ci a perdu trois de ses filles et une nièce dans le bombardement de leur maison en 2009, ce qui lui a inspiré d’écrire l’ouvrage I Shall not Hate / Je ne haïrai point.

Le public attribua le prix « Artisan de paix local » à UNE PERSONNE ATTEINTE DU SYNDROME DE DOWN, https://prixpublicpaix.org/laureats-2014/une-personne-atteinte-du-syndrome-de-down/ afin de reconnaître ces personnes qui rayonnent la simplicité et la paix dans un environnement favorable.

Une catégorie intermédiaire appelée « Artisan de paix en émergence », était dédiée à une personne active au plan international mais pas encore reconnue comme telle. Le public vota pour une éducatrice canadienne, MARIE-MARCELLE DESMARAIS, https://prixpublicpaix.org/laureats-2014/marie-marcelle-desmarais/ directrice de l’Institut de formation humaine intégrale de Montréal (IFHIM) et instigatrice du programme de formation des « Bâtisseurs de ponts de paix » actifs sur plusieurs continents.

2e édition du Prix

En 2015, le PPP s’est attiré 143,635 actions de soutien aux candidats.

Le photographe, auteur et dramaturge québécois PHILIPPE DUCROS https://prixpublicpaix.org/philippe-ducros/, particulièrement sensible à la question palestinienne, reçut un large appui du public dans la catégorie Artisan de paix en émergence.

Le médecin belge MICHEL ENGLEBERT https://prixpublicpaix.org/michel-englebert/, ancien membre des Médecins sans frontières, fut reconnu comme Artisan de paix local pour avoir créé un milieu de vie épanouissant pour des personnes adultes handicapées, au-delà de toutes différences.

La catégorie Artisan de paix de réputation internationale attira un grand nombre de votes, principalement en Inde, en faveur du leader spirituel indien Dr VASANTH VIJAJJI MAHARAJ https://prixpublicpaix.org/dr-vasanth-vijaji-maharaj/. Porteur d’un message d’harmonie, d’unité et de fraternité universelle, de réconciliation et de paix entre familles, entre citoyens et entre nations, il propose d’offrir à tous les enfants et jeunes du monde un parcours d’éducation à la paix et à la non-violence.

De nouvelles catégories de prix furent ajoutées à cette édition 2015 :

« Groupes solidaires pour la paix », décerné à l’ASSOCIATION IBAKWE https://prixpublicpaix.org/association-ibakwe-au-rwanda/ travaillant avec les rescapés du génocide au Rwanda.

« Tisserandes de paix » dans les communautés, prix remporté par MABEL KATZ https://prixpublicpaix.org/mabel-katz/. Animatrice et conférencière américaine née en Argentine, elle met en valeur une dynamique de paix inspirée d’une approche spirituelle hawaïenne.

3e édition du PPP, en 2016

  • NARINE DAT SOOKRAM https://prixpublicpaix.org/narine-dat-sookram-2016/, Canadien d’origine guyanaise, représentant la richesse de la contribution socio-économique et culturelle des immigrants, se mérita le prix Artisan de paix communautaire et d’intégration sociale.
  • ANTOINETTE LAYOUN https://prixpublicpaix.org/antoinette-layoun/, enseignante de yoga au Québec (Canada), a tiré de son expérience d’enfant-soldat au Liban la force d’aimer et l’art d’accompagner les gens sur le chemin de la paix. Elle reçut le prix de la catégorie « Artisane et tisserande de paix sociale et intérieure ».
  • SUZANNE LOISELLE https://prixpublicpaix.org/suzanne-loiselle/, désignée « Artisane et militante sociale de solidarité, justice et paix », affirme dans sa personne et son action qu’il n’y a pas de paix sans justice, pas de solidarité sans analyse. Directrice de l’Entraide missionnaire pendant 30 ans, elle milite pour la justice et la paix entre pays du Sud et du Nord à partir du Québec.

Le public a attribué le prix « Artisan de paix et de réconciliation de réputation internationale » à deux personnalités particulièrement actives dans le champ de la paix :

MARIE DENNIS https://prixpublicpaix.org/marie-dennis-2016/, des États-Unis, icône respectée des mouvements de paix et de réconciliation à l’échelle internationale, réunit compassion, art du plaidoyer et sagesse spirituelle dans le dialogue interculturel et interreligieux, indispensable à la paix mondiale.

MICHAEL LAPSLEY https://prixpublicpaix.org/michael-lapsley/, de l’Afrique du Sud, militant anti-apartheid sévèrement handicapé par un colis piégé, incarne la force désarmante qui transforme la blessure en pouvoir de guérison et de réconciliation; il est l’instigateur d’un Institut de guérison des mémoires blessées.

4e édition, 2017

Les instigateurs du Prix ont compris que pour les artisan-e-s de paix de certains pays, qui bien souvent s’engagent au péril de leur vie, des manifestations de soutien provenant d’autres régions de la planète peuvent s’avérer vitales pour la poursuite de leurs actions.

L’édition 2017 du PPP en fait foi: une vingtaine de personnes et d’organisations ont été présentées au Prix en provenance de l’Afrique (Cameroun, Ghana, Nigeria), du Moyen-Orient (Yémen) et de l’Asie (Inde, Pakistan), des Amériques (Colombie, États-Unis) et d’un seul pays d’Europe (France).

Le PPP a ainsi fait connaître au grand public des jeunes voix pour la paix :

  • Au Ghana, ELLIOT HILLARY DOGBE https://prixpublicpaix.org/elliot-hillary-dogbe/, 12 ans, un ambassadeur de paix et porte-parole des enfants pendant une période électorale mouvementée.
  • Au Nigeria, la jeune activiste de 17 ans KHAIRATUL SAIDU https://prixpublicpaix.org/khairatul-saidu/, milite pour les droits des prisonniers injustement incarcérés, et elle anime un forum en ligne pour que les jeunes partagent leurs idées sur la paix.
  • En Colombie, au sud de Barranquilla, PAZABORDO https://prixpublicpaix.org/pazabordo/, une initiative jeunesse, veut favoriser une culture de paix et la construction de la mémoire locale des communautés par le biais de la radio.
  • CORALINE PARMENTIER https://prixpublicpaix.org/coraline-parmentier/, pianiste française originaire d’Afrique, 21 ans, se familiarise avec des musiques du Moyen-Orient et du Maghreb et offre des concerts pour rapprocher les peuples et les cultures.

Des médiateurs pour la réconciliation et la paix comptent parmi les lauréats 2017:

  • TIMOTHY MICHAEL ADEPOJU https://prixpublicpaix.org/timothy-michael-adepoju/, après avoir vu ses proches tués sous ses yeux, est devenu un activiste promoteur de la non-violence, du pardon et de la paix au Nigeria, répandant partout le slogan « Peace is possible ».
  • Très engagé au Cameroun, PATRICK TOCKO MALOUM https://prixpublicpaix.org/patrick-tocko-maloum/, expert en résolution des conflits, a travaillé en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo, avec les organisations de la société civile dans les processus de résolution des conflits et contribué à des programmes onusiens de désarmement, démobilisation et réintégration d’enfants-soldats.
  • Au Pakistan, ZUBAIR TORWALI https://prixpublicpaix.org/zubair-torwali/, journaliste, auteur, militant des droits humains, sociaux et culturels, est un chercheur entièrement dévoué à la protection des droits de l’ensemble des communautés linguistiques marginalisées du Nord du Pakistan.
  • L’initiative indo-pakistanaise AAGHAZ-e-DOSTI https://prixpublicpaix.org/aaghaz-e-dosti/ (Début de l’amitié), travaille d’arrache-pied à créer de chaque côté de la frontière des havres d’amitié et de paix entre les deux communautés traditionnellement ennemies.

Du nouveau depuis l’édition 2018 : un prix moins compétitif axé sur l’entraide et la collaboration des équipes de soutien des candidats.

La 5e et la 6e édition, en 2018 et 2019

Les propositions du public ont fait sortir de l’ombre près d’une vingtaine d’artisans et d’initiatives de paix. Elles révèlent des femmes et des hommes réparateurs de fractures sociales qui agissent au nom de leur passion pour le respect de la dignité humaine, de la justice et de l’environnement, éléments d’une paix durable.

L’inclusion sociale par l’éducation

Des lauréats font de l’éducation de base un outil indispensable de l’insertion sociale réussie des jeunes. Au Mexique, MARIA DEL CARMEN FUENTES QUESADA https://prixpublicpaix.org/maria-del-carmen-fuentes-quesada/ a consacré 60 ans de sa vie aux plus pauvres afin qu’ils puissent accéder à une vie digne, dans la tolérance, la compassion, la solidarité, l’entraide et l’inclusion sociale, entre autres en créant pour les jeunes des ateliers d’apprentissage d’un métier.

Dans le même pays, l’initiative HECHO EN LIBERTAD https://prixpublicpaix.org/hecho-en-libertad-mexique/ (Fait en liberté) est née à Mexico pour renforcer le pouvoir économique des jeunes dans le contexte de la prison, du crime et de la violence, en leur offrant une alternative économique à la réintégration sociale par le biais de méthodologies participatives.

En Colombie, l’initiative de radio communautaire PAZALAMUJER https://prixpublicpaix.org/pazalamujer/ témoigne de l’engagement courageux de jeunes femmes qui s’initient aux communications en diffusant des propositions sur la construction de la paix et le droit à une vie sans violence.

En Argentine, INÉS PALOMEQUE https://prixpublicpaix.org/1474-2/ s’est distinguée comme éducatrice dédiée à la prévention de la violence chez les enfants et les jeunes ainsi qu’à la mise en place d’initiatives pacifistes et solidaires qui contribuent à établir une culture de la paix. 

Au Pakistan, MIRAJ BIBI https://prixpublicpaix.org/miraj-bibi/ est une enseignante reconnue pour son dévouement et sa détermination à promouvoir sans relâche l’éducation des femmes et des enfants défavorisés au-delà des préjugés sociaux et culturels, devenant un symbole de l’engagement social au service de plus démunis.

Au Maroc, ZAKARIA EL HAMEL https://prixpublicpaix.org/zakaria-el-hamel-maroc/ s’est signalé pour son engagement en faveur de la paix et des droits de l’homme, en favorisant le dialogue susceptible de renforcer la compréhension, le respect et la paix entre les personnes de différentes cultures et religions. 

Le même souci d’inclusion sociale caractérise la création de la Journée internationale des garçons /WORLD DAY OF THE BOY CHILD https://prixpublicpaix.org/world-day-of-the-boy-child-trinite-et-tobago/, lancée en 2018 pour réduire la vulnérabilité des garçons aux faibles performances scolaires, à l’utilisation comme enfants soldats, au travail précoce à temps plein ainsi qu’à l’incidence croissante de la dépression et du suicide. Née à Trinidad et Tobago à l’instigation de Jerome Teelucksingh et largement diffusée aux États-Unis, cette journée prolonge l’INTERNATIONAL MEN’S DAY https://prixpublicpaix.org/international-mens-day-2018/ créé pour aider les hommes à repenser leur identité et leur rôle dans une société en reconstruction des styles de vie et des rapports culturels.

Défendre droits humains, démocratie et développement durable

En Colombie, le MOVIMIENTO RIOS VIVOS https://prixpublicpaix.org/movimiento-rios-vivos-colombie/ (fleuves vivants) sème l’espoir parmi des populations obligées de faire face à la mort, aux disparitions forcées et aux massacres perpétrés dans le cadre de travaux hydrauliques. Exposés aux représailles, ses leaders donnent un remarquable exemple de courage, de résilience, de résistance et de dignité.

Au Pakistan, le policier DUR KHAN https://prixpublicpaix.org/dur-khan/ a reçu le Prix du Public pour la Paix en raison de sa persévérance dans la quête de la paix et la résolution des conflits; il a placé au cœur de son mandat la promotion des droits humains pour tous, pour les femmes en particulier, et du respect de l’environnement. 

Au Cameroun, le Journal THE EYE https://prixpublicpaix.org/le-journal-the-eye-2018/ a remporté l’adhésion du public pour son programme de promotion de la tolérance démocratique qui a permis de rebâtir la coexistence de différentes communautés dans un pays marqué par la violence politique. 

Artiste engagée pour la paix au Pakistan, NILANJANA SANYAL https://prixpublicpaix.org/nilanjana-sanyal/ voit la paix comme le fruit de la justice sociale. Elle y contribue par sa réflexion sur des enjeux actuels et futurs du développement durable et inclusif pour les populations rurales, les pauvres, les défavorisés, les personnes handicapées physiques, et elle se préoccupe de l’avenir des filles.

Sur un thème différent SAFECITY https://prixpublicpaix.org/safecity/, une initiative virtuelle qui améliore la sécurité des femmes et des jeunes filles en milieu urbain, a été reconnue pour sa contribution à la paix et à l’harmonie sociale. Cette plateforme virtuelle implantée en Inde et aux États-Unis encourage l’égalité d’accès aux espaces publics pour tous, en particulier les femmes.

Active en République Démocratique du Congo, l’organisation SOPEVUDECO https://prixpublicpaix.org/sopevudeco-republique-democratique-du-congo/ s’est signalée pour sa lutte contre la pauvreté, pour la promotion des droits de l’homme, de la paix, de la sécurité alimentaire et du développement social des personnes âgées les plus vulnérables.

Des bâtisseurs de paix hors du commun

Artistes pour la paix et l’environnement établis aux États-Unis,DAVID et RENATE JAKUPCA https://prixpublicpaix.org/david-et-renate-jakupca/ ont intégré dans une approche révolutionnaire l’alliance de l’économie et de la culture avec la technologie pour une paix juste en harmonie avec la nature. Promouvoir une culture de paix durable entre tous les êtres vivants, c’est leur mission et l’œuvre de toute une vie! Ensemble ils ont fondé l’International Center for Environmental Arts (ICEA), à Cleveland, Ohio en 1987, afin d’aider les citoyens à mieux connaitre les dernières mises à jour sur des enjeux planétaires complexes.

Actif pendant une trentaine d’années dans le mouvement Pax Christi International, ÉTIENNE DE JONGHE https://prixpublicpaix.org/etienne-de-jonghe-belgique/, de la Belgique, a contribué par ses convictions et ses dons personnels à la réconciliation des peuples de l’Est et de l’Ouest sur le continent européen. Ce bâtisseur de paix poursuit le travail de renforcement des relations entre sociétés civiles et religions par son engagement en faveur de la démocratie pluraliste et des droits humains pour tous.

REHMAT AZIZ KHAN CHITRALI https://prixpublicpaix.org/rehmat-aziz-chitrali-pakistan/, réputé au Pakistan pour sa poésie et son travail de linguiste, a été le premier à relever le défi de créer un logiciel permettant l’écriture de 40 langues en danger sur une seule plateforme. Promoteur de l’éducation pour tous et toutes, en faveur de la tolérance et de l’harmonie linguistique parmi des populations très diversifiées, il utilise aussi ses travaux littéraires et linguistiques pour défendre la dignité et les droits des femmes contre la violence et les mauvais traitements dans une société dominée par les hommes et marquée par l’extrémisme violent.

C’est en Inde, après avoir constaté les conditions de vie des jeunes des castes inférieures, que LENIN RAGHUVANSHI https://prixpublicpaix.org/lenin-raghuvanshi/ a participé à la fondation du Comité populaire de vigilance sur les droits humains (PVCHR) qui promeut les droits des travailleurs, des Dalits et des groupes marginalisés, en soutenant des animateurs et formateurs de communautés locales non-violentes. Leader enthousiaste et courageux, il est porteur d’une vision lumineuse qui mobilise l’espoir et construit l’avenir avec les NEO-DALITS, un mouvement qui dépasse maintenant les frontières de l’Inde.  

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7e édition 2020-2021

Malgré les aléas de la pandémie, neuf nominations proposées et soutenues par des équipes locales ont rempli les exigences pour être présentées comme finalistes au Prix du Public pour la Paix.

Ces artisanes et artisans de paix, issus de diverses générations et cultures, reconstruisent au jour le jour les liens brisés dans leur communauté par des incompréhensions, des inégalités et des tensions parfois séculaires. Ils agissent par la parole, le théâtre, l’éducation aux droits humains; ils mettent en place des initiatives d’autonomisation économique des femmes et des groupes laissés à eux-mêmes. Animés de solides convictions pour le respect de toute vie humaine et de la planète, ces porteurs de paix et de justice transforment la vie de milliers de personnes victimes de violence économique, sociale et culturelle en une expérience de libération et de dignité humaine.

Voici les neuf lauréats de cette édition du Prix du Public pour la Paix.

GUILLERMO MESA VELÁSQUEZ, https://prixpublicpaix.org/guillermo-mesa-velasquez/, est un prêtre salvatorien de la Société du Divin Sauveur (SDS), né à Medellín, en Colombie. L’ensemble de son œuvre a été marqué par la création de processus communautaires d’éducation populaire. Il s’est inséré dans des communautés paysannes et urbaines les plus pauvres et les plus opprimées de son pays déchiré par des violences de toutes sortes. Il a contribué à l’autonomisation et au développement du leadership social et économique chez les femmes en leur offrant une formation sociopolitique. Pasteur aimé et reconnu, il a toujours plaidé l’inclusion des communautés marginalisées.

SHRUTI NAGVANSHI, https://prixpublicpaix.org/finalistes-2020/shruti-nagvanshi/, est une fervente militante pour la reconnaissance des droits des femmes et des enfants, des femmes rurales spécialement, et ceux des groupes marginalisés, en Inde, y compris la caste connue sous le nom de Dalit. Elle est l’un des membres fondateurs du Comité populaire de vigilance sur les droits de l’homme (PVCHR) et l’une des fondatrices du forum des femmes Savitri Bai Phule Mahila Panchayat, en plus d’avoir collaboré à plusieurs autres projets pour autonomiser les minorités. Son travail a conduit à une accessibilité accrue aux services de santé, d’éducation, de subsistance et de bien-être. De nombreuses personnes des castes supérieures en Inde commencent à adopter la vision d’une société inclusive.

ANDRÉ JACOB, https://prixpublicpaix.org/andre-jacob/ , Canadien vivant dans la Province de Québec, est écrivain, artiste peintre et militant pour la paix et les droits humains. Au cours de sa carrière dans l’enseignement universitaire en travail social, et même à l’âge de la retraite, il est engagé dans la lutte contre le racisme et les discriminations envers les personnes migrantes ainsi que dans l’établissement de relations justes avec les peuples autochtones.Artiste pour la paix, auteur d’ouvrages destinés à un jeune public, il contribue à sensibiliser ses concitoyens aux nécessaires solidarités qui contribuent à créer une culture de la paix.

LE MONUMENT POUR LA DIGNITÉ ET LA MÉMOIRE est une initiative créée en 2006 à Barranquilla, Colombiehttps://prixpublicpaix.org/monument-pour-la-dignite-et-la-memoire/. Elle a pour but de contribuer à la construction de la mémoire sociale et de générer des actions de réconciliation et de paix à travers des éléments symboliques et artistiques. Des représentations théâtrales, offertes à des dates importantes et lors d’événements commémoratifs, incitent les spectateurs à transformer les deuils et autres souvenirs douloureux en outils de reconquête de leur dignité personnelle, familiale et collective. Certains y ont trouvé le courage d’obtenir justice et réparation pour certaines victimes maltraitées ou disparues.

Les ARTISTES POUR LA PAIX https://prixpublicpaix.org/les-artistes-pour-la-paix/ forment une association active au Canada, dans la province de Québec, depuis 1983 Sa mission est de sensibiliser les artistes d’ici ou d’ailleurs mais aussi les citoyens aux conditions d’une paix durable, en prônant la justice sociale et écologique.. En plus de commémorer des événements significatifs dans l’histoire des peuples, elle stimule la production d’œuvres artistiques, soutient des campagnes et des plaidoyers pour la paix, préconise le désarmement nucléaire, contribuant ainsi, par l’art, à lutter contre la discrimination et les inégalités sociales.

MARCELINE BUDZA, https://prixpublicpaix.org/marceline-budza/, est connue en République démocratique du Congo pour son travail actif en faveur des droits humains et de l’autonomisation des femmes. L’organisation RWH (Reconstruire l’espoir des femmes), qu’elle a créée en 2015, rassemble 5000 femmes qui tirent de l’industrie du café les revenus pour créer des ressources communautaires telles qu’une source d’eau potable, une maison génératrice d’activités productrices de revenus, une clinique de santé maternelle et enfantine, un service de conseils juridiques. Son leadership lui vaut des menaces mais il a été récompensé par des prix internationaux.

M. AKHAND, https://prixpublicpaix.org/mr-akhand/ est un travailleur social et un activiste qui se bat pour la protection des droits humains dans l’Odisha, en Inde. Il a particulièrement fait entendre sa voix en faveur des populations dépréciées, marginalisées et vulnérables.En plus de fournir une assistance juridique directe et gratuite aux victimes de violation des droits humains ou aux membres de leurs familles, il traite ces violations comme des questions d’intérêt public et fait ainsi avancer la législation du pays. Ceux qui ont besoin d’un avocat ont le réconfort de savoir que quelqu’un est là pour les rassurer et les aider à faire valoir leurs droits.

Dr ARJUMAND ZAIDI, https://prixpublicpaix.org/arjumand-zaidi/ , est une travailleuse sociale chevronnée, géographe, environnementaliste et activiste des droits humains et de la paix. La vision de cette éminente éducatrice est de donner aux jeunes les moyens de devenir les défenseurs de la paix et de la tolérance. De nombreux prix lui ont été décernés pour honorer ses initiatives et son engagement en faveur de l’égalité des droits, de la tolérance, du respect de l’environnement et du progrès de l’humanité.

L’ACADÉMIE KHOWAR, https://prixpublicpaix.org/academie-khowar/ , est une initiative créée au nord du Pakistan qui œuvre pour la paix par la préservation, la documentation et la promotion des langues en danger au Pakistan, en Inde, en Afghanistan et au Cachemire. On ne compte plus les outils mis au service de l’éducation des jeunes générations et du grand public, grâce au travail de lAcadémie qui a développé, sous la direction de Rehmat Aziz Khan Chitrali, plus de 120 logiciels de claviers dans les langues maternelles qui permettent d’écrire toutes les 69 langues du Pakistan.

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Dans le contexte d’événements qui ont secoué les villes et menacé la sécurité humaine, force est de reconnaître que les actes de violence sont surmédiatisés comparativement aux initiatives de paix. Si la violence est virale, peut-on faire en sorte que les actions de paix deviennent contagieuses?

Pour créer un mouvement d’empathie et de confiance en une paix possible, il est essentiel de faire connaître des actions concrètes réalisées par des témoins engagés en faveur d’une paix juste et durable.

Le défi est de surmonter la peur paralysante, de sortir de l’indifférence qui prend l’aspect inédit de l’inertie et du désengagement qui alimentent la prolongation de situations d’injustice et de grave déséquilibre social.

Le Prix du Public pour la Paix veut résolument donner une voix à la paix. Il a rempli sa mission dans la mesure où le public nous a fait découvrir des artisanes et artisans de paix de diverses appartenances culturelles et religieuses, car c’est dans la diversité que s’apprend le dialogue, la connaissance de l’autre si essentielle à la vraie paix.

En savoir plus sur les lauréats et finalistes des éditions annuelles, consultez : https://prixpublicpaix.org ou https://publicpeaceprize.org