Philippe Ducros
Lauréat du Prix du Public pour la Paix
dans la catégorie Artisan de paix en émergence
Le seul finaliste de la catégorie ARTISAN DE PAIX EN ÉMERGENCE, le dramaturge-photographe PHILIPPE DUCROS, du Québec (Canada) est proclamé lauréat, ayant dépassé largement le minimum des points requis dans sa catégorie.
Auteur québécois, metteur en scène, photographe et grand voyageur, Philippe Ducros consacre la grande majorité de son temps et de sa pratique artistique à cette cause essentielle qu’est la paix, impliquant le respect des autres cultures et la justice pour les peuples. En 20 ans, il a créé une douzaine de pièces de théâtre.
Il puise son inspiration en voyageant à travers le monde pour ensuite être en mesure de nous livrer des œuvres sensibles, intelligentes et ouvertes sur différentes enjeux mondiaux.
Le public de théâtre se souvient de son remarquable spectacle L’Affiche, écrit après plusieurs séjours en Palestine. Ce spectacle encore présenté en tournée panquébécoise cette année est malheureusement toujours autant d’actualité. Chacune de ses représentations secoue le public et le sensibilise aux déchirements de ceux qui vivent la guerre au quotidien. C’est d’ailleurs dans cette même veine qu’il a conçu le spectacle déambulatoire audio-visuel La porte du non-retour, sur l’implication des minières canadiennes en Afrique, spécialement en République démocratique du Congo, qui fut présenté notamment dans le cadre de la programmation officielle du Festival d’Avignon 2013. Motel Éden, nous proposait un parcours de l’Amérique épuisée et ravagée par un système économique qui favorise une minorité au détriment de l’ensemble des citoyens.
L’auteur-photographe continue ses périples à la découverte des autres, cherchant à savoir ce qui se passe, là où ça se passe, de l’Ukraine aux favelas brésiliennes. Rencontrer, échanger, savoir et faire-savoir, connaître les autres et les faire connaître au-delà des frontières et crises politiques, vouloir pour chacun la paix, l’indépendance et la justice.
Témoignages
« L’homme, toujours en quête de justice, se dévoue corps et âme aux causes qui lui tiennent à cœur. À travers ses œuvres, nous apprenons le monde. Nous apprenons à le connaître, à voir ses failles et ses injustices. Et aussi sa beauté. Dans le confort de notre Amérique, nous apprenons, à travers lui, à devenir des êtres meilleurs. Plus conscients, mieux informés. À son contact, nous avons envie de refaire le monde….rien de moins! Un monde de partage, de justice, d’humanité, de respect et d’entraide. »
« La langue, la pertinence et la force avec lesquelles il traite cet enjeu complexe m’ont littéralement transformée. Il s’agissait d’une aventure théâtrale complète : Philippe, par son intelligence, sa sensibilité mais surtout, par l’urgence avec laquelle il nous invite à nous impliquer, à comprendre, à questionner et à partager le fruit de nos réflexions, bref tout cela m’a convaincue à l’époque d’accepter sa proposition. Depuis, je reste en contact avec cet artiste concerné et vigilant. »
« Avec des gens comme lui, on ne fait pas que rêver de la Paix, on la vit dans son théâtre créatif, et quand il fait ses tours du monde, en pèlerin de la paix dans ces pays tourmentés par d’éternels conflits, il revient avec la détermination d’un moine devenu photographe, avec des images intenses qui se démarquent des autres…Il les dispose, avec un art certain, avec une acuité rarissime. »
« Ses multiples voyages à travers le monde témoignent de son désir de compréhension et de respect, ingrédients de base pour la paix. Inde, Chine, Palestine, Congo et Ukraine comme destinations de voyage, sont pour moi gage d’intérêt humaniste plutôt que d’intérêts plaisanciers. »
« Pendant la dernière année, Philipe Ducros a visité la Grèce afin de mesurer par lui-même ce que représentaient les mesures d’austérité, et en Ukraine pour s’imprégner de la réalité en ces moments troubles, en Écosse lors du dernier référendum. »
« Il faut voir ses photos, oeuvres coup de poing ramenées de chacun de ses voyages. »
« Philippe Ducros est un artiste complet dans la mesure où sa fervente quête aboutit à une prise de parole directe, engagée, mobilisatrice. Philippe Ducros fait reculer l’ignorance crasse qui dresse des voiles devant nos yeux. »
« Pour ce qui est de son travail, de son art, il est guidé, voire même dicté par des désirs d’équité sociopolitique et une conscientisation de toutes les inégalités qui existent dans notre bas monde. Il considère que l’éveil est la première étape vers l’échange et la possible paix. »
Honneurs
Philippe Ducros a reçu le Prix Gratien-Gélinas pour sa pièce 2025, l’année du serpent créée en 2012. Finaliste du Prix du Gouverneur général 2012 pour sa pièce Dissidents.
En savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Ducros http://www.ledevoir.com/culture/theatre/403892/les-naufrages-du-capitalisme
Comment « voter »?
Au choix :
- Sur notre site : Inviter vos amis à visiter la page de présentation du candidat. (1 visiteur=1 vote) Encore mieux, laisser un commentaire d’appréciation au bas de la page.
- Sur notre page Facebook : cliquer « J’aime » au bas de l’article présentant le candidat de votre choix. Pour augmenter le nombre de votes, cliquer sur le bouton « partager ».
- Sur notre compte twitter : “retweeter” les tweets présentant les candidats que vous voulez appuyer.
Important : les « votes » doivent être enregistrés durant les trois jours suivant la date de publication de la page ou de l’article présentant le candidat. S’inscrire sur notre site, suivre notre page Facebook ou notre compte Twitter pour être informé.
prixpublicpaix 
Un grand artiste. Il en faudrait plus, de gens comme ça !
Parce que Philippe Ducros a, par sa présence sur le terrain et par ses écrits, rendu compte de la réalité d’une implacable machine de guerre…
Parce qu’il livre ainsi un témoignage de première main d’un des drames humains permanents de la fin du XXe et du début du XXIe siècles…
Parce que j’ai publié son texte emblématique L’AFFICHE et deux de ses carnets de route…
Je soutiens sa candidature et vous invite à en faire autant.
Parce que « La Porte du non retour » , vue à la Maison des Métallos, je m’en souviens très précisément, très fort, comme la conscience qui au delà du choc nous fait ouvrir les yeux pour jamais les refermer…